Le promoteur: Celgene
Celgene MAJ Il y a 4 ans

Étude NCT03682536 : étude de phase 3, randomisée, comparant l'efficacité et la sécurité du luspatercept par rapport à l'époétine alpha dans le traitement de l'anémie due à un syndrome myélodysplasique associé à un score IPSS-R à risque très faible, faible ou intermédiaire, chez des patients nécessitant une transfusion de globules rouges et n’ayant jamais reçu d’agents stimulant l'érythropoïèse. L'anémie est un terme générique utilisé pour décrire les troubles liés à la production inefficace de globules rouges, de globules blancs et / ou de plaquettes. L'anémie, dont la gravité varie de légère (asymptomatique) à grave, peut nécessiter des transfusions régulières de globules rouges, ce qui peut entraîner d'autres complications en cas de surcharge en fer. L’époétine alfa, également connue sous le nom d’EPO, est produite naturellement par l’organisme, surtout dans le rein. Elle envoie à la moelle osseuse le signal de production des globules rouges qui transportent l'oxygène dans le sang. Elle amène le corps à produire plus de globules rouges. Si nous ne produisons pas suffisamment d’époétine alfa, une importante anémie (manque de globules rouges qui transportent l’oxygène dans les différentes parties de notre corps) peut se produire. L’époétine alfa synthétique est utilisée pour augmenter la production de globules rouges et réduire le besoin de transfusions de ces cellules. Le luspatercept agit au dernier stade de la transformation des cellules précurseurs des cellules sanguines en globules rouges. Ce mécanisme d’action est différent de celui de l’érythropoïétine, qui stimule la prolifération des précurseurs des érythrocytes au stade précoce. L’objectif de cette étude est de comparer l'efficacité et la sécurité du luspatercept par rapport à l'époétine alpha dans le traitement de l'anémie due à un syndrome myélodysplasique associé à un score IPSS-R à risque très faible, faible ou intermédiaire chez des patients nécessitant une transfusion de globules rouges et n’ayant jamais reçu d’agents stimulant l'érythropoïèse. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du luspatercept toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront de l’époétine alfa toutes les semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Celgene MAJ Il y a 6 ans
Essai ouvert aux inclusions
Celgene MAJ Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions
Celgene MAJ Il y a 6 ans

Étude CC-122-HCC-002 : étude de phase 1-2 evaluant la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du CC-122 en association au nivolumab chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire non résécable après échec d’une première ligne de traitement. Le carcinome hépatocellulaire est le sixième cancer le plus fréquent dans le monde. Il est lié à l’hépatite C chronique et à la stéatohépatite non alcoolique induite par l’obésité et/ou le diabète de type 2. Dans 90% de cas, le carcinome hépatocellulaire survient dans un contexte de cirrhose hépatique. Le traitement standard se fait par du sorafénib, qui inhibe la prolifération cellulaire et la vascularisation des cellules tumorales, mais il peut survenir une progression de la maladie. Par conséquent, il est nécessaire de trouver un traitement alternatif au sorafénib pour les patients dont la maladie progresse pendant ou après traitement. Le CC-122 est une thérapie ciblée qui a montré des propriétés immunomodulatrices et qui empêche la vascularisation des cellules tumorales ainsi qu’une activité antitumorale dans certains cancers hématologiques. L’objectif de cet essai est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du CC-122 en association au nivolumab chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire non résécable après échec d’une première ligne de traitement. Dan la première partie de l’étude,les patients recevront du CC-122 pendant 5 à 7 jours selon un schéma d’escalade de dose associé au nivolumab administré toutes les 2 semaines. Le CC-122 sera progressivement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Dans la deuxième partie de l’étide, les patients recevront du CC-122 pendant 5 à 7 jours à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1ère partie de l’étude, associé au nivolumab administré toutes les 2 semaines. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions